Critique: Jaco le Patrouilleur Galactique.

Si vous avez suivi l'actualité Dragon Ball récemment et si plus particulièrement vous avez vu La résurrection de F. ainsi que les derniers épisodes de Super, vous n'avez pas pu passer à côté de Jaco, un petit extraterrestre hilarant qui se dit protecteur de la Terre mais qui se débine à la moindre occasion. Jaco the Galactic Patrolman est le manga qui raconte son arrivée sur la planète de Goku & Co quelques jours avant l'atterrissage de ce-dernier.

C'est en 2013 qu'Akira Toriyama surprend tout le monde en sortant les aventures de cet extraterrestre loufoque dans le Shonen Jump de Shueisha. Après des années de disette Toriyama, l'oeuvre est très bien accueillie car elle revient aux fondamentaux qui ont fait le succès du plus célèbre des mangaka: un univers cohérent, des personnages attachants et un humour reconnaissable entre mille.

L'humour dans Jaco fonctionne bien

Jaco le Patrouilleur Galactique est sorti chez nous en juillet 2015 aux traditionnelles éditions Glénat. Après l'avoir aperçu dans plusieurs épisodes de Super, je trouvais qu'il apportait déjà la note d'humour qui faisait cruellement défaut depuis la reprise de Dragon Ball donc je n'ai pas hésité à acheter le manga quand je l'ai vu en en tête de gondole dans ma librairie et après avoir lu plusieurs avis élogieux sur le net. 

L'histoire raconte l'arrivée de Jaco qui fait parti de la patrouille galactique dont la mission est de maintenir l'ordre dans l'univers. Après un accident dans l'espace, il se retrouve bloqué sur Terre et plus particulièrement sur l'île d'Omori, un scientifique retiré du monde. Pour aider l'extraterrestre à retourner dans l'espace, ils vont partir à la recherche d'essence pour le vaisseau de l'alien et leurs aventures vont les faire rencontrer d'autres personnages aussi dingues qu'eux et même quelques têtes connues pour les connaisseurs de Dragon Ball. 

Concernant le dessin, on avance en terrain bien connu car c'est du Toriyama pur et dur, on reconnait tout de suite le style au chara design et aux décors mêlant Asie champêtre et ville futuriste. Les phases d'action sont dynamiques et agréables à lire et les chapitres sont séparés par des petites illustrations/présentations des personnages posant de façon hilarante à la manière des membres commando Ginyu.

Bonus: ça avait fait le buzz à l'époque, le dernier chapitre du manga présente une petite histoire bonus qui m'a personnellement ravi. Il s'agit des dernières heure de Goku sur la planète Vegeta durant lesquelles on voit son père Bardock, déjà aperçu plusieurs fois et notamment dans le film mettant en scène son combat contre Freezer mais fait inédit, on aperçoit pour la première fois Gine, la mère de Goku.

Vous l'aurez compris, je conseille totalement ce manga pour tous les fans de Toriyama. Non seulement car il est très drôle mais aussi parce qu'il nous relate quelques faits inédits qui servent de prequel à Dragon Ball. 

Le chapitre bonus