Test: Max: The Curse of Brotherhood‏

Publié le par Thane Krios

Test: Max: The Curse of Brotherhood‏

Max: The Curse of Brotherhood fait partie de ces jeux de plates-formes qu'on télécharge gratuitement sur le XBOX Live en se disant qu'il servira un jour de disette, pour combler l'ennui entre deux blockbusters mais qui au final vous scotche pendant quelques heures sur le canapé..

 
Dessiner c'est gagner.
Le but du jeu est simple, tout comme le scénario: Max doit sauver son frère Felix envoyé par sa faute dans un autre monde dirigé par l'ignoble Moustacho qui veut prendre possession de son corps et pour cela il devra progresser dans cet univers en dessinant à l'aide de son marqueur magique des lianes, des branches, des colonnes de pierre et jets d'eau et des boules de feu. Si les premiers puzzles d'avèrent simple à résoudre, il vous faudra plus de temps de réflexion pour venir à bout des énigmes au fur et à mesure de l'aventure. Compliqué mais pas trop car les dessins ne sont pas libres, vous devez dessiner là où on vous l'impose et la taille des éléments dépendra du niveau d'encre de votre marqueur alloué à chaque fois donc vous saurez à coup sûr où dessiner (même si les marqueurs sont parfois difficilement visibles dans le décors). À vous donc de choisir la taille de vos colonnes et de vos branches pour accéder à telle ou telle partie du décors.
Dessinez là où on vous le permet

Dessinez là où on vous le permet

Un personnage parfois trop glissant.
Le gameplay est basique: avec Rt et le stick droit on dirige le marqueur magique, avec le stick gauche on dirige Max qui ne peut que sauter et pousser/tirer des objet. C'est simple mais efficace et facilement prenable en main dès les premières secondes de jeu. Il faut dire que comme indiqué plus haut, tout est très dirigé et à part l'ordre dans lequel il faut faire apparaître les éléments, vous serez la plupart du temps pris par la main. À ces phases de réflexion s’enchaînent parfois des phases de courses-poursuites avec un monstre qui sera votre Némésis tout au long de l'histoire, apparaissant à chaque fois de façon inattendue pour faire monter un peu l'adrénaline au milieu des décors enchanteurs. 
Le gameplay n'est cependant pas exempt de tout reproche: l'inertie du personnage est mal calibrée et les sauts millimétrés se terminent souvent au fond du trou car une fois retombé sur la plate-forme, Max glisse jusqu'au bord. J'ai aussi ragé plusieurs fois de me faire tuer par des ennemis que je ne voyais pas physiquement me toucher. Autre point de frustration, les checkpoints sont parfois placés trop loin en arrière dans des enchaînements de séquences compliquées à franchir. C'est dommage que la difficulté du jeu se base en grande partie sur ces approximations car l'ensemble du jeu semble avoir été fignolé dans les moindres détails. 
 

Attention au moindre faux pas !
 
Des graphismes enchanteurs.
Les graphismes, c'est ce qui m'a scotché en premier lieu. Pas les cinématiques qui sont assez dégueulasses (un comble pour un jeu vidéo car généralement c'est l'inverse) mais les décors et les animations in-game. Le style graphique n'a rien à voir avec Max and the Magic Marker, le premier épisode sorti sur Wii à l'époque et au design simplet/enfantin. On a droit ici à des décors qui fourmillent de détails, des plaines désertiques aux forêts luxuriantes, des sombres cavernes à la cime d'arbres gigantesques, on s’émerveille à chaque nouveau stage. L'ambiance et les graphismes m'ont beaucoup fait penser à un autre jeu qui m'avait ébloui à l'époque, j'ai nommé Heart of Darkness. Les animations sont elles aussi de bonne facture. Le jeu utilise le populaire moteur Unity qui se révèle très efficace: la physique des objets est très réaliste et aléatoire. Le bestiaire est assez varié et cohérent avec l'univers et même si le jeu est enfantin, les ennemis ont des tronches qui font bien flipper et l'ambiance, comme dans Heart of Darkness est (tout petit peu) dérangeante. 
La bande son est bonne: les musiques collent parfaitement aux décors et les doublages sont crédibles. Les blagues de Max font sourire même si le côté sale gosse du personnage nous fait préférer son pauvre frère maltraité à cause de lui. 
 

Les décors fourmillent de détails en mouvement
 
Conclusion.
Gratuit dans le cadre du programme Games with Gold, Max: The Curse of Brotherhood est un beau cadeau fait par Microsoft. Ses sept chapitres se terminent rapidement (quatre heures pour ma part) et les défis sont trop peu intéressants pour qu'on s'attarde à refaire le jeu mais il reste un très bon jeu de plates-formes qui change de l'ordinaire de par son univers mais surtout de par son gameplay.
 
 
 
Les plus:
- graphismes enchanteurs.
- gameplay divertissant qui se développe tout au long de l'aventure grâce aux nouveaux pouvoirs du marqueur.
- les phases de courses-poursuites sont bien funs.


Les moins:
- le gameplay approximatif.
- la durée de vie du jeu.
- les cinématiques de mauvaise qualité.
 

Publié dans Tests

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